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Photo du rédacteurLe collectif du doute

Un droit de réponse sans suite

La Nouvelle République et France Bleu Touraine ont fait l’objet d’une demande de droit de réponse en attente de publication, et depuis le 13 juin, hors délais d’application en infraction avec les dispositions imposées par la loi sur la liberté de la presse. Un silence qui interroge encore… même si l’explication est certainement en partie dans ce droit de réponse à lire ci-dessous.



Pédocriminalité dans l’Eglise catholique


L’affaire TARTU : un abus de faiblesse démocratique.


La médiatisation des accusations d’agressions sexuelles au sein de la Manécanterie des Petits chanteurs de Touraine a gagné l’émotion de l’opinion et l’a en même temps privée d’un jugement éclairé. Or, des zones d’ombres subsistent.


L’émotion a pris le pas sur la raison. Le défilé des témoignages au fil des articles a donné à voir un spectacle victimaire lourd d’indignation. Et, pris dans la vogue partisane, le Diocèse a emboîté le pas pour célébrer tout en repentance cette mode du prêt-à-penser.


Tous auront été emportés par la nouveauté des lieux communs les plus en vue et répétés d’un scandale à l’autre : leur courage, l’irrécusable version des voix ainsi « libérées » et la remise au goût du jour d’une justice expéditive. Tous, sauf un collectif d’anciens petits chanteurs – le collectif du doute (CDD) - confronté, comme son nom l’indique, à trop d’incertitudes, et interpellé par les incohérences de cette affaire avec son histoire. Tous n’ont écouté que leurs sentiments quand certains entendaient que le ressenti ment.

Face aux nouvelles tendances, les « fashion faux-pas », les postures décalées ne sont pas bien vus. Honte à celui qui ne suit pas la vague. Normal, elle « doit changer de camp ». Ainsi, les déclarations très documentées du CDD (Cf. lecollectifdudoute.fr) l’ont couvert, aux yeux des journalistes, de suspicion. La raison aura été tournée en dérision. Et, en démocratie, que fait-on du droit à l’information? Quid de la pluralité des avis ? Les analyses détaillées de ce collectif ont été ignorées, les pistes d’investigations non suivies, les fausses déclarations non corrigées.


N’en déplaise aux canons de la mode #MeToo, le témoignage des victimes autoproclamées est discutable. Les scientifiques savent que leur réminiscence en question peut faire l’objet de projections accusatrices à partir d’un fond de vérité qui ne relève pas forcément de l’abus. Les plaignants peuvent donc être sincères sans pour autant dire la vérité. Salutaire, alors, est la confrontation des mémoires de ces « fashion victims ». De son côté, le Père TARTU clame son innocence sans que la presse s’en fasse l’écho, sauf la NR qui ne comprend pas sa démarche et ne relaie pas les pistes d’analyse que contient son communiqué de presse : manipulation et règlement de compte. En définitive, à ce jour, rien de concret n’est apparu dans cette affaire douloureuse.


Sans débat, l’opinion reste imperméable à la singularité de cette histoire. Fidèle à ces nouveaux récits performatifs, les croyances collectives jugent « has been » toute forme disruptive qui prêche la non-violence. Ainsi, beaucoup auront réclamé la justice sans en respecter les fondements et les procédures. Alors, pourquoi cette approche idéologique dans les médias et l’Eglise ? En vue de quoi ? La majorité silencieuse y adhère-t-elle ? Il conviendrait de prendre ces interrogations au sérieux quand on sait qu’en matière d’émotion, dans la presse, rien ne se fait par hasard. Et qui sait quel « défilé » nous réserve la prochaine saison de ce monde d’après ?

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