Lors d’une conférence du Docteur Siben, à Tours, les Voix libérées ont lu un témoignage peu convaincant sur leur « emprise ». La surenchère à redouter se confirme, malgré nos avertissements à l’Inirr. Voici un courrier pour interpeler sa présidente.
Madame,
Les craintes du Collectif du Doute étaient fondées. L’actualité récente le montre. Suite à notre dernier courrier, la réponse que vous avez formulée n’avait rien d’engageant, et pour cause.
Paradoxalement, les plaignants des Voix Libérées ont été, d’après les retours que nous avons, « dédommagés » alors qu’une enquête canonique est en cours. De fait, ils sont peut-être tenus au silence public, « l’action publique concernant leur action [étant] éteinte », mais, malheureusement, comme prévu, avec la « bénédiction » du diocèse de Tours pourtant tenu, en la circonstance, de veiller à la réputation de l’accusé, rien n’empêche leur meneur, sans preuve, de violer délibérément le principe de présomption d’innocence en poursuivant des œuvres calomnieuses et en dénaturant notre propre histoire.
Ce jeudi 12 octobre 2023, à Tours, à la fin d’une conférence donnée par le Dr Siben-Chartier, les Voix Libérées ont lu un « témoignage » sur un phénomène d’emprise dont nous aurions été victime. Or, l’assemblage de souvenirs, de faits décontextualisés et détournés de leur intention, est autant scandaleux que malhonnête intellectuellement. Comment peut-on instrumentaliser impunément la compétence d’une victimologue reconnue pour imposer au public une interprétation calomnieuse que rien ne permet de valider aujourd’hui…, et, à notre connaissance, même pas le contenu des plaintes déposées à la justice. Le sujet n’est-il pas suffisamment grave dans l’Eglise pour en rester à de l’à-peu-près ? Qui vérifie, confirme… prouve quoi que ce soit ? Visiblement, dans certains milieux ecclésiaux, le goût du vrai est la chose la moins partagée.
Croyez-vous vraiment que « mettre la charrue avant les bœufs » est toujours le meilleur moyen d’avancer ? En attendant, les éléments recueillis que vous trouverez en pièces jointes autour de cette soirée seront transmis au tribunal canonique avec nos appréciations factuelles.
En reformulant notre indignation pour des pratiques contraires à une justice équitable et humainement acceptable, nous vous prions d’accepter nos salutations les plus désolées.
Le collectif du doute.
NB : Les liens de nos récents articles sur des sujets qui devraient vous interpeler :
Faux dilemme autour des Voix Libérées ; Les Voix Libérées, victimes de leur mémoire ? ; Quel serait l’avis de l’IFJR sur les Voix libérées ? ; Un an après la CIASE, le bilan du CDD .
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